8 Août 2017
Jeudi 3 août,
Nous arrivons à Wieliczka sur les coups de 10h30 pour nous stationner sur un grand parking de supermarché. Nous sommes à un petit kilomètre de marche de la mine de sel que nous rejoignons rapidement.
Oh là là, quelle foule encore ! Après quelques minutes de repérage dans ce tohubohu, nous nous engageons dans la file d'attente pour la visite en Polonais. Car d'une, les visites en langues étrangères sont programmées au cours de la journée et vu l'attente, nous craignons de ne pas passer avant 15h. Et de deux, çà nous revient à 20€ plus cher !
La file n'avance pas bien vite et il fait de plus en plus chaud. En attendant, les enfants vont se rafraîchir en passant sous un jet d'eau d'arrosage. Simon en reviendra trempé. Espérons qu'il sèche avant d'entrer dans la mine sinon il risque d'avoir bien froid. Ils font aussi la rencontre d'une famille charentaise. Comme c'est le département dont Céline est originaire, on propose à Pauline de retourner les voir pour en savoir plus, on ne sait jamais. Et bien, à force d'aller/retour, nous apprenons qu'ils habitent à 20 km des parents de Céline. Et encore mieux, figurez vous que le monsieur, plombier-chauffagiste, travaille fréquemment avec un cousin de Céline. Excellent !
Comme nous approchons de l'entrée nous n'avons plus le temps d'aller les saluer, tant pis.
Ca y est les billets sont achetés, il n'y a plus qu'à attendre la descente dans la mine. Nous sommes pile en même temps que la visite en français de 12h15. Un instant nous hésitons à nous faufiler parmi nos compatriotes :-). Mais nous ne tentons pas le diable et restons bien sagement avec les polonais.
Le groupe de français rentre, puis c'est à nous. Nous sommes tous équipés d'audio-guides et nous espérons trouver le canal qui diffuse les infos en français. Mais çà ne fonctionne pas comme ça, chaque guide à un micro qui émet sur une fréquence donnée. L'idée est donc de trouver la fréquence du groupe de français qui nous précède.
Le début commence par une monotone descente des escaliers jusqu'à 64 mètres de profondeur.
Arrivés dans le premier couloir, notre guide commence ses explications. Nous essayons de capter le signal de la guide francophone mais pas de chance, la portée des émetteurs est trop faible. On arrive juste, de temps en temps, à capter la guide du groupe d'après qui commente en anglais. Bon c'est bien de faire mumuse avec son audioguide mais on passe un peu à côté de la visite. En même temps le début n'a rien de très exceptionnel.
Après quelques couloirs on commence à découvrir quelques sculptures, notamment une de Nicolas Copernic.
Il y a aussi des mises en scène de l'exploitation du sel par le biais de statues d'hommes et de chevaux.
C'est un peu répétitif et çà n'avance pas vite. Comme les propos de notre guide polonais ne nous sont d'aucune utilité, on préfèrerait visiter librement et un peu plus rapidement. A un moment, tracé du circuit oblige, nous croisons les français. Une nouvelle fois on hésite à les rejoindre, mais maintenant les groupes sont faits et on risque de fausser les décomptes.
Peu après c'est l'apothéose de la visite, nous arrivons dans la chapelle Sainte-Kinga qui fait plus de 50 mètres de long. Les fresques finement ciselées dans la paroi sont magnifiques, comme les lustres de cristal salin. Autre détail bluffant, les pavés au sol ne sont qu'illusion, les joints ont été creusés dans la matière.
A la sortie de la chapelle trône une statue de Jean Paul II, érigée à l'occasion de sa visite.
Nous croyions que la chapelle marquait la fin de la visite mais non, nous voilà repartis. On découvre maintenant des lacs salins et puits profonds.
Un peu plus loin nous arrivons dans une salle abritant stands de souvenirs et de restauration. Nous flânons grossièrement et commençons à sortir de la salle quand nous nous rendons compte que ça continue. Raz le bol d'attendre, nous n'avons pas l'intention d'acheter quoi que ce soit. Cette fois nous intégrons le groupe de français. On verra bien ce qui se passe.
C’est sûr que toute de suite, les explications sont plus compréhensibles. Tiens, il semble qu’une dame ait égaré son mari. La guide pense qu’il s’est trompé de groupe et qu’il a rejoint l’autre groupe de français qui suit (car à priori il y a deux groupe de français). Mais prise d’un doute, voilà la guide qui s’apprête à compter le groupe, c’est bien notre vaine. Et ce qui devait arriver arriva, elle compte deux personnes de plus qu’au début. Manifestement nous ne sommes pas les seuls à avoir changé de groupe. En tout ca nous, on feint de s’être trompé et ça passe très bien.
Allez, encore quelques salles et on rend nos audio-guides. Après plus d'1h30 de marche dans les souterrains on commence à avoir sacrément faim. Mais où est donc cette sortie, on suit les panneaux qui nous mènent d’abord dans un restaurant puis nous arrivons à la sortie. Il faut attendre un peu, on remonte sans doute par des ascenseurs. Un petit groupe se forme et nous voilà accompagné par un autre guide qui ….. nous emmène encore dans d’autres salle et d’autres couloirs. On n’en finira donc jamais.
Et au bout de quelques centaines de mètres de marche on atteint enfin les tant attendus ascenseurs. Il ne faut pas être claustrophobe là dedans. On est tout serré, il fait noir et ça secoue drôlement. Pfiou, quelle visite !
Il faut quand même le dire, c’est pas mal avec le recul. Mais c’est trop long, trop cher, et à cette période il y a vraiment trop de monde.
A peine avons-nous retrouvé l’air libre, que nous tombons sur les français de Charente qui attendent la visite de 15h. C’est cool, cela nous permet de discuter un peu. Mais pas trop longtemps quand même car nos estomacs nous rappellent à l’ordre.
On prolonge un peu le chemin jusqu'aux premières habitations. Avec cette lumière de fin de journée, le paysage est sublime.
Allez nous regagnons notre campement pour une pause bien méritée :-)
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