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= DUDU Express =

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Un tour d'Eurasie express pour la famille Dudu en camping-car
Nous sommes rentrés depuis août 2017

C'est le bazar !

Jeudi 16 mars.
Le gros bateau est toujours là ce matin. Disons que ses moteurs nous ont « bercés » toute la nuit. :-(

C'est le bazar !
Ce matin nous avions prévu de commencer les démarches pour l’obtention du visa iranien. La première étape est la demande des numéros d’autorisation auprès d’une agence de voyage iranienne. C’est l’agence qui commence la procédure avec les autorités consulaires du pays.
 
Ensuite il faut se rendre à l’ambassade de son choix pour récupérer les visas.
 
Nous laissant portés par la nonchalance du voyage, j’ai réalisé il y a quelques jours qu’il était grand temps de s’en occuper. Et je ne croyais pas si bien dire, car en lisant mes notifications Facebook ce matin, je suis tombé sur un article informant de la célébration prochaine NowRuz en Iran.
 
NowRuz est le nouvel an persan.  Il est célébré le premier jour du printemps et les iraniens observent une période de vacances. Aïe.
 
Dans un premier temps nous contactons l’ambassade d’Iran en Turquie, au téléphone, ils nous indiquent que le service des visas ne ferme que deux jours, les 20 et 21 mars. Donc pas de problème pour nous car nous y serons après.
 
Ensuite nous procédons à l’envoi des informations et des photos à l’agence de voyage, via le formulaire électronique.
 
Un peu plus tard dans la journée nous recevons les instructions pour le paiement. Nous comprenons que les services des visas en Iran sont fermés pendant deux semaines, à partir de dimanche prochain, le 19 mars. 😨

Pour avoir une chance de passer à temps, il nous faut donc faire une demande en urgence. Mais le tarif n’est pas le même. Le tarif normal  pour une demande à partir de la Turquie et de 50 euros pour les adultes et 35 pour les enfants.  En urgence le tarif est de 70 euros, et nous ne sommes pas sûrs d’avoir les numéros d’autorisation à temps. 
Comme à l’origine nous avions prévu de faire les demandes de visas iraniens à Paris, j’avais complètement oublié la fête de NowRuz ! Grrrr !
 
Bon, aujourd’hui nous visitons Izmir. 3ème ville du pays avec près de 4,5 millions d’habitants.
A cause de nos démarches administratives, il est presque midi lorsque nous quittons notre bivouac. L’idée est de déjeuner dans le bazar, dédale de ruelles où on vend de tout et n’importe quoi. Nous avons 1 heure de route mais nous craignons pour les embouteillages et le stationnement. Finalement  question trafic, nous n’avons pas eu de problème particulier. En revanche, belle galère pour trouver un stationnement.
Il faut dire que dans toutes les villes où on passe en Turquie, il y a très peu de parkings. Tant est si bien que souvent c’est une des voies de circulation qui sert de parking. On a même parfois droit à des stationnements en double file ce qui supprime une voie de circulation de plus.
D’une manière générale les turcs ne sont pas très respectueux du code de la route. Vitesse excessive, feux grillés et j’en passe.
 
Après avoir parcouru les grands boulevards plusieurs fois. Il faut se rendre à l’évidence nous ne trouverons pas de place ici. Obligés de repiquer dans les petites rues adjacentes, sauf que ça grimpe.  Et comme je le disais juste avant, sur les deux voies de circulation, il n’y en a plus qu’une. Pas facile de se croiser dans ces conditions. On trouve quand même une place un peu à l’arrache. Ça passe au chausse-pied et on ne gêne (presque) pas la circulation. Un stationnement à la turque, en somme. J’aurais du prendre une photo.
 
Nous sommes malgré tout assez loin du bazar. Il nous faut rejoindre un arrêt de bus. Mais pas avant d’avoir mangé un morceau de pain, histoire de faire patienter notre estomac.
 
Nous voyagerons une nouvelle fois à l’œil. A priori le chauffeur ne vend pas de tickets.  Cela étant le terminus n’est pas très loin. On terminera donc à pied.
 
Sur le chemin du bazar nous passons devant la tour de l’horloge et une jolie mosquée. 
C'est le bazar !
C'est le bazar !

C’est le bazar ! Ça grouille de monde ! On trouve de tout ici ! Mais nos yeux sont pour l’instant en quête de nourriture.

C'est le bazar !
C'est le bazar !
C'est le bazar !
Nous nous arrêtons dans l’un des nombreux restaurants. Presque tous proposent le plat emblématique de la Turquie. J’ai nommé le Kebab.

Alors il y a plusieurs variantes.  Céline et les enfants choisissent le Döner Kebap et moi l’Iskender Kebap. En l’occurrence la différence n’est pas énorme. A la place du boulgour j’ai du yaourt.
 
Par contre, contrairement à la majorité des kebabs que l’on mange en France. Ici ils ne sont pas présentés comme des sandwichs mais comme un plat.

Il y a bien du pain mais il tapisse le fond de l’assiette. Par-dessus on trouve la viande d’agneau et de veau cuite à la broche et au feu de bois. Le tout recouvert d’une sauce au beurre.
 
En accompagnement, on trouve au centre de la table un assortiment de crudités, ainsi que des sauces.
On s’est bien régalé !
C'est le bazar !

Nous passons l’après-midi à parcourir les ruelles. Nous visitons le caravansérail Kislarağasi Hani datant du 18ème siècle.  « C’était là que se terminait la longue route des caravanes venues de Perse, chargées de soie et d’épices. En attendant d’être vendues, les marchandises étaient entreposées dans les remises du rez-de-chaussée ».

C'est le bazar !

Puis nous tombons sur une pâtisserie aux baklavas et kadaifs bien alléchants. Le patron est fort sympathique et parle quelques mots de français.


Puis arrive ensuite son soit disant frère, hum hum, qui parle couramment le français.  On passe un moment avec lui dans la boutique en dégustant nos pâtisseries. On parle de notre voyage, de la Turquie et du référendum prochain. Un moment vraiment sympa.
 

C'est le bazar !
Puis ce cher Monsieur nous emmène dans les ruelles du bazar jusqu’à sa boutique, bah tiens ! Il vend essentiellement des vestes en cuir, de type : contrefaçon.
 
Dommage c’est plutôt un sac à main que Céline cherche. Qu’à cela ne tienne, il nous emmène dans une boutique planquée d’un ami, qui ne vend que des contrefaçons de marque de luxe. Il le dit clairement. 

Nous restons fidèles à nos principes et ressortons quelques minutes plus tard les mains vides. Puis enfin il nous emmène dans une boutique de souvenirs mais nous ne prendront rien non plus.
 
Nous quittons finalement le monsieur fort sympathique. Même si nous n’avons rien acheté, on se quitte avec le sourire. Nous avons passé un agréable moment en sa compagnie, on a en quelques sortes eu droit à  une visite guidée du bazar.
 
L’après-midi est bien avancée et il est grand temps de retrouver notre Dudumobile.  En espérant qu’elle soit toujours en place et intacte.
 
Heureusement c’est bien le cas. Par contre nous galérons sérieusement à manœuvrer dans les ruelles pour regagner le boulevard. On a bien failli égratigner une voiture sous les yeux de son propriétaire.  Il n’en menait pas large. 
 
Le temps de sortir de la ville, la nuit est presque tombée. Heureusement le spot park4night est parfait. Un grand parking vide face la mer. C’est calme, jusqu’à ce qu’un jeune blaireau vienne se garer à deux mètres de nous, musique à fond. Alors que le parking fait bien 1 hectare !
C’est comme s’il voulait se cacher derrière nous. Heureusement il ne restera pas longtemps et nous pourrons nous endormir tranquillement.

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M
C'est marrant le titre de l'article car il colle aussi parfaitement aux différentes démarches pour le visa iranien :)
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