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= DUDU Express =

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Un tour d'Eurasie express pour la famille Dudu en camping-car
Nous sommes rentrés depuis août 2017

Un début usant en Ouzbékistan

Mercredi 3 mai,
 
Ce matin je pars à pied dans une banque à proximité d’en l’espoir de changer nos derniers Manats en Dollars. EN fait la banque est bien plus loin que je ne pensais et il me faut bien ¼ d’heure pour y arriver.
 
Wouha, il y a la queue au bureau Western Union, j’espère que je n’aurai pas besoin d’attendre. Mais il y a un panneau d’affichage avec les taux de change de plusieurs monnaies. Même si le tableau est éteint, j’ai bon espoir qu’ils prennent mes manats. Mais c’est raté, la personne au guichet me dit que ça n’est pas possible. Et même qu’aucun autre établissement dans la ville ne pourra le faire. C’est dingue ça !!!
 
Bon, en prenant un autre itinéraire pour rentrer au camping-car je passe devant une autre banque. Je tente quand même ma chance. Même topo, impossible de changer les Manats.
Je ne vois qu’une solution, tout claquer avant de partir. En effet, même s’il semble possible de changer les Manats en Soums côté ouzbek,  le taux est vraiment très mauvais.
 
Mais Céline a une bonne idée, peut-être est-il possible de changer nos Manats en Rouble. Comme nous devons rentrer par la Russie, nous aurons ainsi un peu de liquidité d’avance.
Alors on retourne dans la banque, mais en prenant le camping-car cette fois. Nous tombons sur la même guichetière que la première fois. Il semble que le change en Rouble n’est pas possible non plus, ni en Soums d’ailleurs. Mais elle contacte quelqu’un au téléphone quand même. Elle nous conduit dans le bâtiment d’à côté (qui semble appartenir à la même banque mais qui est fermé par une grille), elle discute avec le gardien qui lui donne son téléphone. Elle appelle de nouveau quelqu’un (bizarre qu’elle ne l’ai pas fait depuis son téléphone la première fois). Et après quelques temps nous retournons dans le premier bâtiment. La dame monte à l’étage et nous laisse attendre en bas. Après 5 bonnes minutes, la revoilà, nous pouvons monter à notre tour. C’est un vrai jeu de piste. Elle nous laisse avec une autre personne et nous entrons dans la bureau du directeur de la banque. C’est un bureau cossu, décoré et tout. Il y a la TV. Genre bureau du Big Boss qu’on voit dans les films quoi.
 
Le directeur ne parle pas anglais et il échange avec l’autre employé. Malgré la traduction par l’employé on ne comprend pas très bien. Il y aurait un autre établissement qui aurait des dollars mais qui serait fermé (peut être est-ce le bâtiment d’à côté qui a été vidé récemment ?) c’est pas clair. Toujours est-il que l’employée nous conduit maintenant dans l’autre banque où je suis allé peu de temps avant.
Elle discute avec les agents de sécurité puis nous laisse devant le bureau du directeur. Après nous être fait passer devant à deux reprises nous finissons par entrer dans le bureau. Il est moins clinquant celui-ci. Le directeur ne parle pas anglais non plus mais on voit bien qu’il ne veut rien faire pour nous aider. On finit par ressortir, il semble manifestement impossible de changer des Manats en Dollars.
Tout ce petit manège nous aura simplement fait perdre une heure !! Grrrr.
 
Du coup, il faut qu’on liquide nos Manats. Ca tombe bien, il y a une superette à côté. Alors là on y va franchement. Le coup de la vie est relativement cher au Turkémistan alors on arrive vite à dépenser nos 160 Manats. On prend des yaourts aux céréales, une tablette de chocolat,  des croissants au chocolat, des sodas et même des bières et de la vodka ! C’est la fête !!
 
Mais dans le coup, même si la frontière est toute proche, il est déjà 11h30 quand nous nous présentons. Nous devons remplir un formulaire de déclaration, avec nom, prénom, poids des bagages, monnaies transportées, pays d’entrée et de sortie, et si on transporte des produits interdits (armes, drogues, produits radioactifs, etc …)
Pas de bol, le formulaire est uniquement en Russe et nous devons nous en remettre à la traduction d’un douanier. Même s’il est très aimable et prévenant, c’est pas ce qu’il y a de plus conseillé !
La suite de la procédure devra attendre, il est midi passé et c’est la pause déjeuner. Nous devons attendre 14h pour continuer. Le déjeuner au poste frontière, ça c’est fait !
 
Nous reprenons les formalités à l’heure dite. Céline et les enfants passent côté piétons et moi côté voitures. Après plusieurs coups de tampon sur mon formulaire, le douanier me demande de le refaire car je n’ai pas rempli la section sur le véhicule. Ah tiens, il y a des formulaires en anglais ici, c’est tout de suite plus facile. Cela me permet aussi de vérifie qu’on ne nous a pas fait mettre des âneries.
 
Nous voilà venu à la fouille du véhicule. La plus complète que nous aillons eu jusqu’alors. Ouverture de tous les placards et toutes les trappes. De la soute, de la malle, et même du capot. Ils tapent sur les parois aussi, sans doute pour vérifier la présence de stupéfiants. Mais ils ne fouillent pas en détail, donc c’est relativement rapide. Et personne n’a fait de cas des jumelles, appareils photos et autres matériels électroniques. Cela valait bien le coup de faire un pataquès lors de notre entrée.
 
Il ne me reste plus qu’à faire tamponner mon passeport pour la sortie et nous pouvons passer côté Ouzbèk. Nous devons passer dans un bac de désinfection. Aïe l’arrière frotte au passage tellement la pente est raide. Nous stationnons devant la grille où on nous demande d’entrer dans le bâtiment. Nous sommes surpris d’arriver devant un médecin. Il y a même un lit derrière lui. Une quarantaine ?
Il nous mentionne sur le registre, rien de plus, et nous passons au guichet suivant. Le douanier est plutôt détendu. Il prend lui aussi nos passeports pour nous enregistrer. Nous pouvons maintenant entrer la Dudumobile sur le sol Ouzbèk.
 
L’enregistrement du véhicule est lent, très lent. Apparemment la carte grise ne leur suffit pas. Ils veulent un autre document, un document « de route ». Nous avons bien le carnet de passage en douane mais comme il n’est pas nécessaire en Ouzbékistan nous nous gardons bien de le leur donner. Ils tombent par hasard sur un constat amiable et ils me demandent pourquoi il n’est pas rempli. Après leur avoir expliquer l’utilité de la chose, il regarde le papier avec curiosité en hochant la tête. Pas de papier, pas de papier.
Alors ils procèdent à l’enregistrement du véhicule dans le système informatique. C’est plus moderne qu’au Turkménistan, au moins ils ne font qu’une seule saisie. Mais ça prend du temps. Ils galèrent pour trouver les infos sur nos documents : adresse, marque, modèle, numéro de châssis, …. Pour leur défense, il faut dire qu’au niveau de la marque c’est pas clair. Techniquement notre camping-car est un Adriamobil, c’est ce qui est indiqué sur la carte grise. Mais la partie cabine et moteur sont de la marque Fiat. Pas simple…
 
Mais ce qui rend l’attente pénible c’est que d’une part les enfants sont très énervés et qu’ils n’écoutent rien. Et d’autre part, à un moment une dame turkmène ou ouzbèke commence à hurler et à se mettre à pleurer. Les douaniers étaient en train de fouiller ses affaires et son tombé sur du tissu qu’elle venait d’acheter. Apparemment elle n’avait pas le droit et ça l’a mis dans tous ses états, presque au bord du malaise. Le médecin est venu avec une seringue pour la calmer !! Pendant ce temps là, les douaniers qui étaient avec moi sont restés impassibles en mangeant leurs graines de tournesol. Belle ambiance !
 
Bon l’enregistrement est terminé et on peut passer à la fouille du camping-car. Ils ouvrent quelques placards et me questionnent sur les livres qu’on a, et notamment des livres sur les religions. Oups, on a un gros bouquin avec écrit « Le Coran » en gros sur la tranche. Heureusement ils n’ont pas ouvert ce placard !! Il va falloir qu’on le planque un peu mieux !! Ils veulent regarder dans nos médicaments également. Je ne sors qu’une seule de nos deux trousses, ça suffira bien. C’est une dame qui se charge de leur vérification. Apparemment elle cherche des somnifères et surement d’autres produits. Pour lui expliquer l’utilité des produits, Céline lui mine les différents maux. Des années d’entraînement au Times Up !
Apparemment nous n’avons rien qui pose problème. Et les deux chiens, renifleurs de stupéfiants sans doute, sont restés impassible. Même si l’un à quand même voulu monter à bord.
Allez,  nous sommes autorisés à passer et bénéficierons même d’un « Welcome to Uzbekistan ».

La route pour rejoindre Ourguentch est vraiment mauvaise. Nous sommes parfois obligés de passer par les accotements poussiéreux pour éviter les parties trop endommagées. Après les 405 iraniennes et les Toyota turkmènes, nous avons ici des Chevrolet et aussi des micro-bus Damas. Il y a partout de ces petits véhicules qui servent de taxis collectifs.
Un début usant en Ouzbékistan
Notre première chose à faire est de changer de l’argent, mais au marché noir. En effet, l’état maintient le soum à un taux artificiellement haut (1 € correspond à environ 4 000 soums). Alors qu’au marché noir, on peut prétendre à avoir le double de soums.
Nous nous rendons donc au bazar. Nous retrouvons dans la conduite ouzbèke un mélange de l’iranien et du turc. Ca s’impatiente, ça klaxonne au feu alors qu’il n’est pas encore vert, ça se faufile. Il y a déjà les trous à éviter, pas simple.

Nous entrons dans le bazar mais ne repérons personne susceptible de faire du change au noir. On est en fin d’après midi, il est peut être trop tard. On paye encore l’heure qu’on a perdue ce matin. On se renseigne auprès d’un commerçant et il nous fait signe d’aller de l’autre côté du parking. En fait nous n’étions pas vraiment dans le bazar. Et effectivement ça ne loupe pas, avec nos airs d’étranger nous sommes tout de suite accostés par plusieurs hommes, sacs plastiques à la main. Car l’autre curiosité du pays en ce qui concerne l’argent, c’est qu’il n’y a pas de grosse coupure. Le billet le plus utilisé est le billet de 1 000 soums, ce qui correspond à 12 centimes d’Euros. Alors ça fait vite du volume.
 
On nous propose d’emblée un rapport de 1€ pour 8 000 soums. Nous pouvons avoir mieux et commençons à négocier. On grappille petit à petit. D’autres vendeurs, voyants qu’on n’arrivait pas à conclure, viennent se mêler à la fête. Ce qui nous permet de faire jouer la concurrence. L’attroupement que nous provoquons attire la Police qui nous chasse un peu plus loin. Car cette pratique illégale n’est que tolérée. Nous finissons par nous entendre sur un taux de 1 € pour 8 145 soums.  Reste maintenant le travail le plus pénible : compter les 1 630 billets que représentent 200 € !! On se met dans un coin du bazar et on commence à compter. Les billets sont regroupés par liasse de 100 par les vendeurs, mais il faut vérifier. De plus une pratique courante est de glisser des billets de 100 au milieu des billets de 1 000. Ca prend un temps fou, d’autant qu’on s’y perd de temps en temps et qu’on est obligé de compter plusieurs fois. Même les enfants sont mis à contribution.
Les vendeurs ont une technique bien spéciale pour compter les billets, c’est impressionnant de voir à quelle vitesse ils vont ! Des années de pratique !
Finalement le compte est bon, on peut repartir avec nos kilos de billets. Le sac à main de Céline est plein à craquer !!
 
Deuxième épreuve : acheter une carte SIM. Il y a plein de point de vente sur l’emplacement du bazar. Nous entrons dans une des plus grosse boutique. Il y a 4 opérateurs et je ne sais plus lequel est le mieux. Je suis obligé de retourner au camping-car pour retrouver mes infos. Le commerçant ne parlant pas anglais, il appelle une personne au téléphone pour la traduction. Je ne suis même plus surpris de cette pratique tellement on la vu depuis ces dernières semaines. La personne me conseille l’opérateur Beeline. OK.
 
Mais finalement le vendeur ne pourra pas me fournir de carte car nous n’avons pas de passeport ouzbèke. Ca il aurait peu nous le dire plutôt. Pff.
 
En retournant au camping-car nous apercevons une autre boutique de téléphonie de l’autre côté de la route. Même si elle semble fermée, nous nous y rendons. Cette boutique est spécialisée dans la réparation et ne vend pas de carte SIM, mais ils nous orientent vers une autre boutique à quelques rues d’ici. On prend le camping et on s’y rend. Coup de bol, la boutique est encore ouverte alors qu’il est presque 20h. Mais nous avons le droit au même topo, impossible d’avoir une carte. Le vendeur nous oriente vers une énième boutique, plus grande semble-t-il ! Elle est sans doute fermée, mais on y va quand même en repérage. Effectivement il semble que ce soit la boutique centrale de Beeline à Ourgentch. Nous reviendrons demain.
 
Il est déjà tard et nous décidons de retourner nous stationner sur le parking du bazar. Il est loin des boulevards et est tranquille à cette heure, nous pourrons dormir tranquillement. Reste à savoir à quelle heure arrivent les camelots demain matin.
 
En attendant nous refaisons les liasses de billets et en réparons quelqu'un, voici ce que représente 200 €.
Un début usant en Ouzbékistan
Jeudi 4 mai,

A 4h du matin, nous entendons une horde de voiture débarquer sur le parking. Ouch ! Ils sont matinaux les ouzbèks. Nous arrivons tant bien que mal à dormir encore un peu au milieu de l’agitation.
Le matin nous nous amusons à observer les curieux qui s’approchent tout près du camping car pour déchiffrer la plaque. Excellent de voir leur réaction.
Un début usant en Ouzbékistan
Après être allé chercher du pain au bazar, nous continuons notre parcours du combattant. En premier lieu nous nous rendons dans la Banque Nationale d’Ouzbékistan pour retirer des dollars. Et oui, il vaut mieux retirer des dollars que des soums afin de profiter du taux du marché noir !
En réalité la banque fait une avance sur carte. On fait un paiement par carte et il nous donne l’équivalent en liquide. Ils empochent au passage 3 % de commission mais c’est toujours plus intéressant que de retirer des soums. Nous galérons avec ma carte Visa Classic qui ne passe pas. Ici nous ne pouvons pas utiliser notre Mastercard Gold, il y a uniquement le réseau Visa. On doit avoir un problème de plafond et on est obligé d’utiliser celle de Céline aussi. Ca fait plus de paperasse car il faut photocopier les passeports et signer des reçus, mais on y arrive !

Ensuite nous allons à la boutique Beeline. Nouvelle déconvenue, nous ne pouvons pas prétendre à une carte SIM si nous n’avons pas de ticket d’enregistrement. Nous avons beau implorer l’employée, rien n’y fait !
 
Cette formalité est héritée de l’époque soviétique. Les étrangers doivent s’enregistrer régulièrement auprès de l’OVIR (l’organisme en charge de l’immigration). Ce sont les hôtels qui se chargent de cet enregistrement et ils donnent un reçu aux touristes. Il faut conserver précieusement ces tickets qui peuvent être demandés à tout moment par les policiers et surtout à la douane à la sortie du pays. En cas de non respect de la procédure on risque jusqu’à 1500 € d’amende par personne. Aïe.
C’est un vrai problème pour les voyageurs autonomes comme nous. Nous devons nous adresser à des hôtels mais ils rechignent souvent à enregistrer des personnes qui ne séjournent pas chez eux. Au mieux ils font payer la prestation.
Ce système est d’autant plus aberrant que les règles sont floues. Selon les organismes à qui on s’adresse il faut, soit s’enregistrer tous les jours, soit s’enregistrer uniquement si on reste plus de trois jours au même endroit, soit c’est inutile car ça ne s’applique pas à notre mode de voyage. De plus, il n’est pas rare que les douaniers ignorent totalement les tickets à la sortie. Tout dépend sur qui on tombe.
Nous pensons faire comme nos prédécesseurs de « untouracinq », nous enregistrer dans chaque grande ville.
 
Nous pensions faire notre premier enregistrement à Khiva, mais nous voilà obligé de le faire dès maintenant. Sur mon GPS je repère un hôtel un peu plus loin, nous partons à pied. Ah ben tiens, il y a un hôtel juste à côté de Beeline. Tentons notre chance. Nous expliquons notre problématique à la réceptionniste et elle nous dit, d’accord mais il faut que ça reste secret ! Coup de bol, nous repartons avec un reçu gratuitement, et on a demandé pour deux jours t’en qu’à faire. Eh eh ! C’est finalement un mal pour un bien. Ces petits moments de chance sont du bonheur dans notre quotidien semé d’embuches !!
 
Ni une, ni deux, nous retournons dans le bâtiment d’à côté et après un peu d’attente, nous présentons fièrement notre ticket. Mais ça ne va pas, l’employé nous indique qu’il faut que le tampon et les dates figurent sur une des pages du passeport. Nous protestons énergiquement, pour nous seul les tampons de douanes peuvent s’appliquer sur les passeports. Mais elle maintient sa position et nous montre même des photocopies de d’autres passeports avec ce tampon. Nous avons beau lui indiquer qu’elle n’a qu’à photocopier le passeport avec le ticket par-dessus, rien n’y fait, elle est bornée !!!! On perd patience.
 
Bon, nous voilà obligé de retourner voir la réceptionniste pour lui demander de refaire le reçu sur mon passeport. Cela la surprend également mais elle accepte généreusement.
Cette fois, nous finissons par avoir notre carte SIM !! Youhou !! Elle nous aura donnée du mal. Internet est de retour, bonjour le monde !!
 
Avec toutes ces épreuves, l’heure est bien avancée et nous restons déjeuner sur le bord du boulevard bruyant !! Nous observons le balai des passants. Malgré le fait que la majorité des ouzbèks soient musulmans, très peu de femmes portent le voile. Et ce sont essentiellement celles d’un certain âge. Les jeunes filles l’ont remplacé par des jupes droites relativement courtes. Et pour se protéger du soleil, beaucoup arborent un parapluie ou une ombrelle !
Un début usant en Ouzbékistan
Cet après midi il faudrait qu’on trouve une assurance pour la Dudumobile, mais vu comment on a galéré en Iran, on n’est pas super motivés. Sur Google maps je recherche les assurances et il m’en sort une ! Bon allons tenter notre chance. De la route on n’a pas vraiment l’impression qu’il s’agit d’une assurance, on pousse la porte et on se retrouve face à un grand comptoir derrière lequel se trouvent trois personnes. On explique notre besoin et à priori ça semble possible. On reste sur la réserve jusqu’au bout car ça pourrait capoter avant la fin. Mais finalement ça se passe bien et nous nous en tirons pour la modique somme de 7$ pour un mois.
 
Ca y est nous sommes au bout du jeu de piste. Nous allons enfin pouvoir découvrir le pays sereinement. Nous prenons la direction de Khiva, situé à une trentaine de kilomètres et nous arrêtons à un peu avant dans un chemin, afin de passer une nuit au calme.
 
Nous apprécions cette fin d’après midi tranquille, cela faisait plusieurs jours que ça ne nous était pas arrivé. Alors que nous sommes tranquillement en train de regarder un film, deux jeunes hommes viennent à notre rencontre. On ne comprend pas trop ce qu’ils nous disent. Ils nous parlent d’un restaurant ? Il me demande de les accompagner pour voir. Et effectivement, ce que nous avions pris pour une ferme au bout du chemin et en fait un restaurant de plein air, avec une grand mare aménagée au milieu. Je vois mon ouzbèk en train de fouiller dans un bassin, ça sent le poisson à plein nez !! Pas manquer il me sort une carpe qu’il souhaite me donner. Arf, je préfère refuser, je ne me sens pas d’attaque pour le préparer, surtout les carpes qui sont pleines d’arrêtes. L’homme est un peu déçu.
Je retourne tranquillement au camping car où nous passons une soirée tranquille.
Un début usant en Ouzbékistan
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J
A un moment, j'ai cru que tu jouais au poker dans un endroit malfamé :s
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D
Bon allez je fais quand même la blague. Avec toutes ces formalités, admiratif de ne pas vous voir arrivez au "nerfskistan"
Répondre
X
Excellent Denis !
L
Parfois, tu en as juste envie de faire demi tour et rentrer chez toi mais nous sommes 4 et on se soutient mutuellement :D